Houlgate la magnifique : Une splendeur normande à voir absolument

Après de longs mois de léthargie, il était temps de reprendre le cours d’une vie un peu plus normale. Alors, pour fêter le déconfinement, mais surtout pour préserver notre santé mentale quelque peu détériorée, nous nous sommes échappés en Normandie durant trois jours. Pour démarrer ce petit périple, nous avons roulé jusqu’à Houlgate. 

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De belles retrouvailles

Pour cette première escapade de l’année, nous avons choisi les côtes normandes. Cabourg, Deauville, Honfleur ou encore Étretat ont été nos toutes premières destinations en amoureux que nous avons réalisés il y a de cela plus de vingt ans. On peut même dire qu’elles ont été l’avant-garde de la Famille France-Trotteuse. 

Alors durant le week-end de la Pentecôte, Honfleur et ses environs nous sont apparus comme une évidence. Situé à tout juste deux heures de chez nous, l’endroit était idéal pour se ressourcer et prendre l’air après ces longs mois de pandémie.

Mais il n’était pas question de rester sur nos acquis. Au programme, des villes et des villages encore vierges de nos pas comme Houlgate.

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Houlgate la voisine de Cabourg

Comme nous avions déjà visité Cabourg, nous avons roulé tout droit depuis chez nous jusqu’à Houlgate. Les deux communes sont voisines, et leur atout majeur (autre que la plage) reste leurs magnifiques villas. La plupart d’entre elles ont été construites entre 1860 et 1914, et elles sont un régal pour les yeux.

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Mais remontons un peu le temps…

La partie de la ville où sont bâties toutes ces demeures magistrales est finalement assez récente (1850). À l’origine en 1066 seule la rive gauche du petit cours d’eau (le Drochon) est habitée par des cultivateurs et des pêcheurs. Le bourg se nomme alors Boseval.

En 1850, le nom a dérivé quelque peu pour devenir Beuzeval. C’est alors que le paisible village voit débarquer une clientèle aisée, parisienne pour la grande majorité, avide de profiter des bienfaits de la mer. La commune s’adapte tant bien que mal, mais rapidement, c’est sur la rive droite que l’on construit, hôtels, casino, pensions de famille puis demeures de villégiature. 

La ville prend le nom de Beuzeval-Houlgate en 1898 puis Houlgate en 1905. 

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À la découverte des villas Belle Époque

En cette fin mai, le temps n’étant malheureusement pas de notre côté, il n’est pas question de lézarder sur la plage de Houlgate. Alors nous avons dégoté sur le site de l’office de tourisme un circuit des villas. Celui-ci permet de parcourir la ville au gré des rues et des belles demeures. Novices en matière d’architecture, nous découvrons grâce à cette balade les grands courants qui en quelques décennies tout juste ont donné ces différents aspects aux villas.

Ce fut aussi l’occasion d’en apprendre un peu plus sur les illustres personnages qui ont par le passé fait bâtir ces villas impressionnantes. Parmi eux, on peut citer, M.Meunier (chocolatier), Louis Cartier (joailler), les frères Lumières ou bien encore Louis Breguet (aviateur).

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Le mot de la fin…

Impossible de ne pas aller tout de même faire un petit tour sur la plage de Houlgate bien venté. Nous avons marché jusqu’aux falaises des vaches noires. Le contraste ici est saisissant. Ce lieu sauvage est classé « Site d’Intérêt Scientifique et Paysagers du Calvados ». Connues mondialement par les amateurs de géologie, ces falaises qui datent de l’ère du Jurassique regorgent de fossiles préhistoriques. Pour notre part, aucun caillou découvert. Il faut dire que nous ne sommes absolument pas experts dans ce domaine.