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Hautes-Pyrénées / Occitanie

Les Hautes-Pyrénées et les caprices du temps

Il y a des endroits comme les Hautes-Pyrénées, où je rêvais d’aller depuis très longtemps. Alors lorsque nous avons eu le projet de descendre au Portugal en voiture, c’est assez logiquement que cette région s’est imposée à nous pour notre première étape.

Article mis à jour le 25/11/2022


J’aurais aimé vous faire quinze articles sur cette si belle région. Malheureusement la météo n’a pas été de la partie. Nous avions rêvé randonnées, montagnes, lacs, grands espaces et marmottes. Nous avons eu brouillard, pluie, crachin et température digne d’un mois de novembre. Alors autant vous prévenir tout de suite, la semaine fut longue par moment et carrément décourageante à d’autres. Les Hautes-Pyrénées, une région qui ne se laisse pas dompté facilement je vous l’assure. Malgré cela, nous avons pu en découvrir quelques merveilles et pépites. Voici le récit de cette folle semaine à la montagne.


Jour 1 : Notre arrivée dans les Hautes-Pyrénées

Nous sommes euphoriques. Normal, c’est le grand départ pour notre roadtrip vers le Portugal. Première étape de ce périple, la commune de Arrens-Marsous dans les Hautes-Pyrénées.

Tout avait pourtant bien démarré. Comme souvent, nous avons fait le choix d’éviter les autoroutes payantes. Ce qui nous aura permis de découvrir lors de la pause la déjeuner, la belle commune de La Rochefoucauld, en Charente.

Les choses se gâtent du côté de Dax. Le temps se couvre, ce n’est pas bon signe. A notre à arrivée à Arrens-Marsous, il bruine et le thermomètre annonce 16 degrés. Mais nous sommes bien fatigués après cette longue journée de route, alors au lit de bonne heure pour récupérer du voyage. Mais la nuit va être très agitée et peu reposante car ponctuée d’orages de grêle qui tambourine sur le toit.


Jour 2 : Autour du village de Arrens-Marsous

C’est la tête dans le C… que nous émergeons et la vision par la fenêtre ne laisse rien présager de bon…

Maison

Mais le moral est au beau fixe. Nous sommes en vacances. Après les traditionnelles courses pour remplir le frigo, nous décidons de nous aventurer sur des chemins boueux pour une petite balade autour du village.


Jour 3 : notre plus belle journée dans les Hautes-Pyrénées

Attention ouvrez grand vos yeux, vous allez en prendre plein les yeux. Malheureusement ça sera l’unique jour. (ce n’est pas une raison pour arrêter de lire cet article palpitant, il y a des surprises les jours suivants, si si c’est vrai y’ a même une histoire de chat).

Ce matin Ô miracle, soleil et ciel bleu inondent nos yeux. Nous avons la stupeur de constater qu’il y a même une grosse montagne en toile de fond 😊

Montagne

Chaussures chaussées et sac à dos sur le dos, nous partons pour l’unique randonnée de la semaine.

Pour cela, nous prenons la direction du lac du Tech situé à 15 min de voiture. Puis nous continuons la route pour atteindre le grand parking. Top départ de notre randonnée vers le lac de Suyen. Aucune difficulté majeure, le chemin grimpe un peu au départ en traversant la forêt. À la sortie de celle-ci, le spectacle est grandiose.

Une fois sortie de la forêt, la randonnée se poursuit en terrain plat quasiment tout du long jusqu’au lac. Le Paysage est magnifique nous sommes enchantés par toutes ces ruisseaux et cascades qui se dévoile au fil du chemin.

À partir de ce lac, plusieurs autres randonnées sont possibles. Nous poursuivons jusqu’à la cascade de Doumblas puis un peu plus loin jusqu’à la cabane du même nom. En face en traversant la rivière un drôle d’abri appelé Toue. Les enfants trouvent qu’il ressemble à une maison de schtroumpf.

Aujourd’hui, je vous dirai que si nous avions su que le reste de la semaine allait être aussi mauvais, nous aurions continué un peu pour atteindre le plateau du Labassa et les lacs du Rémolis. Mais comme il n’est pas encore possible de tout prévoir, nous nous arrêtons là au bord de l’eau, au calme pour pique-niquer et profiter de la quiétude du lieu.


Jour 4 : Le parc animalier d’Argelès-Gazost

La météo aujourd’hui n’est pas fameuse sur les Hautes-Pyrénées, mais elle n’est pas encore catastrophique. En gros il pleut pas. Alors c’est au parc animalier d’Argelès-Gazost que nous décidons de passer notre après-midi.

Pourtant ce parc ne m’emballait pas plus que cela au premier abord. Mais il faut reconnaître que c’est un endroit agréable où l’on peut voir en quasi liberté bouquetins et autres cabris des montagnes.

Je reste un brun dubitative sur l’attraction « nourrissez les marmottes ». Les gens rentrent dans l’enclos et nourrissent ces peluches vivantes. Personnellement, je ne suis pas très fan. Mais cela semble marcher vu la queue. Idem concernant le nourrissage des animaux dit « à succès » tel que les ours et les loups. Des soigneurs leur lancent (trop ?) souvent de la nourriture pour qu’ils restent sur le devant de la scène.

Mais en dehors de cela, le parc se veut un lieu de préservation et de sauvegarde des espèces. Si le cœur vous en dit, vous pourrez même dormir dans une cabane avec vue sur les loups.

Dans tout les cas avec des enfants le parc animalier reste une valeur sûre qui fait toujours l’unanimité.


Jour 5 : une journée au coin du feu

Deuxième journée moche qui virera très rapidement à pluie. Nous aurons juste le temps le matin de faire une petite balade dans un village voisin pour voir des vieux moulins. Ils ne possèdent plus leur roue mais ont été joliment restaurés.


À notre retour, les enfants vont se lancer dans la folle aventure de convaincre leurs parents d’adopter des chatons.

L’histoire des chatons d’Arrens-Marsous

Oui je sais vous vous dite à cet instant, mais de quoi elle nous parle la MèreTrotteuse ? Qu’est-ce que des chatons viennent faire là-dedans ? vous allez comprendre.

Lorsque nous sommes arrivés au gite, le propriétaire a eu l’excellente idée après nous avoir fait visiter sa charmante maisonnette, de nous montrer derrière celle-ci, blotti dans un petit coin, quatre adorables chatons arrivés de je ne sais où. À notre arrivé un peu bruyante, deux se sont carapatés, mais les deux autres sont là à nous regarder d’un air un peu effrayé. Je vous la fais courte dans l’extase des enfants (ouahhhhhhhhhhhhh ils sont trop choux). Mais afin de contrer immédiatement la phrase fatidique « maman ont les prends » je leur explique qu’ils sont sauvages qu’ils ont besoin de leur mère que si nous les touchons elle va les rejeter et que si tel est le cas, ils ne têteront plus et ils mourront.

Ok c’est cash, mais ça calme de suite tout le monde. En ce premier soir parents 1 enfants 0

Le lendemain, les chatons et leur mother passent dans le jardin, ils vont même sous nos yeux prendre la tétée. Alors les enfants c’est qui qui avait raison ? Parents 2 enfants 0

Ça se complique J3. J’ai mis des miettes pour les oiseaux, mais ce sont deux des quatre chatons qui viennent les manger. Les voilà subitement bien moins farouches. Nous n’avons pas vu la mère de la journée, les enfants en déduisent qu’elle les a sevrés (bah oui puisqu’ils mangent du pain). Parents 2 enfants 1.

L’enfer perdure ainsi J4 et J5 deux d’entre eux nommés respectivement Ed et Charlie sont à l’affut des miennes et se laissent caresser les voilà même qui vient ronronner sur les genoux des enfants. Parents 2 enfants 2.

Bien évidement nous avons eu droit au sempiternelle « mais les pauvres ils sont sous la pluie, t’as vu ils nous aiment et bla bla bla…vous êtes des parents sans cœur et bla bla bla… ». Nous avons donc dû affronter en plus du mauvais temps l’histoire des chatons d’Arrens-Marsous et je me demande aujourd’hui ce qui fut finalement le plus terrible.

Et au final ces chatons que sont-ils devenus ? Et bien les deux derniers jours, nous n’avons plus vu les deux plus téméraires. Nous en avons donc déduit qu’une très très gentille famille aimante habitant dans le coin les avait adopter. Quant aux deux autres ils ne se laissaient absolument pas approcher. Nous supposons donc qu’ils vivent désormais une vie paisible dans les montagnes de Hautes-Pyrénées.

Et le plus heureux de tous, c’est notre bon gros matou qui à échappé à deux petits frères 😊

Happy end 😊


Bon revenons en a notre semaine dans les Hautes-Pyrénées.

Jour 6 : dépression dans les Hautes-Pyrénées

Nous touchons le fond du gouffre. Il pleut encore et toujours, le thermomètre ne fait que baisser. Nous ne dépassons pas les 13 degrés au plus fort de la journée. L’ambiance est maussade dans la maisonnette et nous avons dû rallumer le chauffage. Tant bien que mal, je pousse ma troupe à partir pour une petite balade au lac d’Estaing situé à  13 km, parce oui moi j’ai vu une éclaircie. Certains vous dirons que j’ai halluciné pourtant j’en suis certaine. Du moins sur l’instant, car plus nous avançons et plus le ciel s’obscurcit. Mais je m’entête, balade à pied nous ferons, aussi courte soit-elle. Effectivement elle fut très courte. Un tour de lac sous la pluie puis nous rentrons dépités.


Jour 7 : Balade à Cauterets avec le soleil

Ce matin un miracle s’est produit. Et oui nous ne rêvons pas, le soleil est au rendez-vous. Il fait juste 7 degrés, mais tant pis.

Vous dire que nous sommes en joie serait vous mentir. La météo des derniers jours a eu raison de notre bonne humeur. Nous prenons tout même la direction de Cauterets à 40 min de là. Il y a un monde fou dans cette vallée voisine de la nôtre, c’est incroyable. Quelques kilomètres plus haut le Pont d’Espagne, grande attraction du coin et point de départ d’un grand nombre de randonnées.

Nous choisissons de nous arrêter au parking de la Raillère pour faire le sentier des cascades. D’ici, il est possible de rejoindre le Pont d’Espagne en longeant le Gave du Marcadau. Mais nous n’irons pas jusqu’au bout. En effet nous manquons cruellement d’énergie et les enfants ne sont pas très enclins à la marche. Alors afin de rester sur une fin chaotique, nous préferons faire demi tour en chemin. Tant pis, le Pont d’Espagne, ça sera pour une autre fois.


Jour 8 : le mot de la fin…

Nous sommes très heureux de partir ce matin tout le monde a le sourire. 

Mais rassurez-vous, nous n’avons pas été complètement dégoutés des Pyrénées. Avec le recul nous pouvons dire que nous avons seulement manqué de chance.

Nous avions choisi de séjourner à Arrens-Marsous pour être au plus près des départs de randonnées et force est de constater que l’idée était bonne. Depuis cette vallée appelée le val d’Azun, il y a largement de quoi se faire plaisir. Le seul hic, c’est qu’en dehors de cela, lorsque la météo n’est pas au rendez-vous, il n’y a pas grand-chose à faire en intérieur. Alors pensez à prendre des jeux de société et surtout soyez patients et sereins, après tout vous être en vacances 😉

A propos de l'auteur

Partir découvrir de nouveaux horizons. Proches ou lointains, peu importe, tant que cela se fait en famille afin de garder de beaux souvenirs que nous partageons avec vous à travers ce blog.

18 Commentaires

  • Mathilde
    8 octobre 2017 at 20 h 59 min

    Vous n’avez pas eu de chance avec la météo mais c’est vrai que les Hautes Pyrénées sont très capricieuse. On avait eu pas mal de mauvais temps aussi en juin et on avait un peu changé le programme car rien réservé en allant trouver un peu le soleil en Espagne (ce qui n’a pas été suffisant le premier jour car il pleuvait aussi la bas). On a attendu de voir les prévisions météo s’améliorer en France pour retourner à l’itinéraire prévu. Après le temps change beaucoup en montagne. Quand on est allé à Néouvielle il faisait un temps catastrophique mais bon comme on savait pas quoi faire d’autre on est allé aux lacs comme prévu et la miracle on a eu une éclaircie qui a durer toute la rando (bon on devait un peu faire la course avec les nuages qui arrivaient doucement) et pareil au Pont d’Espagne, il pleuvait à Cauterets c’était la grosse déprime mais bon perdu pour perdu on se dit qu’on y va quand même et le nuage s’arrêtait juste au niveau du parking ! Résultat je me suis retrouver avec un pull super chaud à faire une rando sous un soleil de plomb ^^ et on a manqué d’eau sur la fin car on avait pas du tout prévu ça… Après la rando on est retourné à Cauterets et il pleuvait toujours la bas…

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    • Cecile
      13 octobre 2017 at 5 h 57 min

      Il faut avouer que le jeudi nous avons chercher à quitter les hautes pyrenees mais nous n’avons pas trouvé d’hébergementen Espagne dans nos tarifs. Finalement nous avons bien fait de rester puisque vendredi nous qvons eu une belle journée.nous nous souviendrons longtemps de ces vacances

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  • Estelle
    9 octobre 2017 at 0 h 19 min

    Comment tu as fait pour ne pas craquer devant ces bouilles de chatons sur les genoux de tes enfants?
    Quelques beaux paysages malgré le temps et de beaux lacs dont la couleur de l’eau est si typique des lacs de montagnes.

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    • Cecile
      13 octobre 2017 at 5 h 59 min

      Ah ah j’ai su rester forte mais c’est vrai je dois le reconnaitre ils etaent craquants ces chatons

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  • Sabrina
    9 octobre 2017 at 21 h 26 min

    Malgré le mauvais temps par moment,c’est un superbe paysage que vous avez eu là. C’est trop trop beau.

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    • Cecile
      13 octobre 2017 at 6 h 29 min

      Cest le bon côté des choses avec la photo souvent le mauvais temps rend mieux que le plein soleil. Donc on va dire que pour la photo c’était l’idéal mais pas pour le moral

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  • De Beaux Lents Demains
    9 octobre 2017 at 21 h 29 min

    Très bel article. Magnifiques photos la météo mitigée que vous avez eu necsecressent pas du tout. Elle apporte même une certaine ambiance dans ces Hautes Pyrénées que nous ne connaissons pas du tout faudra qu’on y aille une fois en famille nous aussi !

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    • Cecile
      15 octobre 2017 at 9 h 43 min

      C’est vrai ça donne un petit côté dramatique et l’ambiance orageuse qui régnait en maître cette semaine là 🙂

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  • Pauline
    11 octobre 2017 at 16 h 29 min

    C’est magnifique ! Tu m’as fait rêver avec tes photos (et les boules de poils, tellement mignonnes !) !

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    • Cecile
      15 octobre 2017 at 9 h 43 min

      Contente de t’avoir fait rêver parce que c’était pas gagné 🙂

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  • Sylvie
    12 octobre 2017 at 22 h 58 min

    Effectivement au vu du détail journalier de votre séjour, vous n’avez vraiment pas eu de chance avec la météo, et le moins que l’on puisse dire c’est que votre séjour n’a pas été vraiment enchanteur ! C’est fou ! Ça fait 25 ans qu’on randonne, en montagne principalement, et Dieu merci ça ne nous est jamais arrivé ! Une journée ou 2 de mauvais temps parfois mais jamais pire (pourvu que ça ne me porte pas malheur de dire ça !)… Et dans la plupart des cas on change de vallée ou de coin et ça va mieux ailleurs… Malgré tout tes photos sont magnifiques, et tout spécialement celles du lac de Suyen, sous le soleil : elles sont sublimes ! Bref, je vous souhaite de découvrir un jour les Pyrénées sous une météo plus favorable… Et bravo pour tes superbes clichés, tu es très douée !

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    • Cecile
      15 octobre 2017 at 9 h 53 min

      Et bien en effet nous n’avons pas eu de chance car le temps était identique dans toutes les vallées environnantes aucun échappatoire possible pauvre de nous 🙁 Mais nous y retournerons un jour et j’aurais pas revanche sur la météo 🙂

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  • Itinera Magica
    13 octobre 2017 at 13 h 08 min

    Ah c’est dur le temps en montagne… mais sur votre journée de soleil, les photos sont SUBLIMES, j’en déduis qu’il faut revenir et persévérer 😉

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    • Cecile
      15 octobre 2017 at 9 h 55 min

      C’est tout de même la première fois que nous avons aussi mauvais temps sur une semaine complète, vraiment pas de bol. Merci pour le compliment des photos ça me fait bien plaisir 🙂

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  • tania
    13 octobre 2017 at 19 h 45 min

    pas de chance du tout
    c vrai que ça devait être très frustrant surtout avec les enfants
    tes photos sont extra Cécile

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    • Cecile
      15 octobre 2017 at 9 h 56 min

      Merci Tania en effet c’était vraiment pas le top mais on c’est rattraper sur le reste de notre roadtrip.

      Répondre
  • Lili
    19 octobre 2017 at 22 h 02 min

    Put***c’est BEAU ! Et tes photos sont très belles (tu t’es vraiment beaucoup amélioré en prise de vue ! Bravo ! beau boulot !)

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    • Cecile
      22 octobre 2017 at 23 h 00 min

      Merci pour ce gentil compliment ça me touche beaucoup. Et oui avec quelques cours et surtout beaucoup de pratique on fini par y arriver 🙂

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